Vaccins : Ce qu’il faut savoir
Tout s’est parfaitement articulé depuis la pénurie du DTP organisée par l’industrie pharmaceutique en 2008, pour qu’au 1er janvier 2018, tous les enfants nés à compter de cette
date reçoivent entre l’âge de 2 mois et 18 mois, les 11 vaccins obligatoires et leurs nombreux rappels.
Entre cette pénurie, la vente forcée de vaccins hexavalents et la loi d’extension de l’obligation vaccinale, il y a eu un simulacre de démocratie et de justice qui ont finalement ouvert la voie à cet élargissement avec la concertation citoyenne de 2016, la décision du Conseil d’État du 8 février 2017 et le passage de relais des ministres de la santé sortant et entrant.
Une extension vaccinale orchestrée par les leviers institutionnels:
Une « concertation…autoritaire »
La défiance des français à l’égard de la vaccination, depuis les campagnes – et scandales sanitaires et financiers – du vaccin Hépatite B, de celui de la grippe H1N1 et plus récemment du Méningitec, aurait eu pour conséquence la baisse de la dite « couverture vaccinale »-
Assertion par ailleurs fausse puisque la couverture vaccinale augmente régulièrement depuis plusieurs années.
C’est pourquoi, en janvier 2016, pour « redonner confiance aux Français dans la vaccination », Marisol Touraine, ministre de la santé du gouvernement précédent avait pris l’initiative d’une concertation dite citoyenne, présidée par le Professeur Alain Fischer.
Le Pr Alain Fischer, alors en lien étroit avec SANOFI, leader mondial du vaccin, par lequel il s’était vu remettre en 2013, le prix Sanofi-Pasteur et 100 000€ de gratification.
L’issue de cette concertation citoyenne fut sans étonnement à la faveur de l’extension de l’obligation vaccinale, au prétexte de « redonner aux français confiance en la vaccination »…la confiance par la coercition!
La voie ouverte par la justice administrative
Parallèlement à cela, en 2016 toujours, une dizaine de personnes avait demandé au ministre chargé de la santé de prendre les mesures permettant de rendre disponibles des vaccins correspondant uniquement aux trois obligations de vaccinations, c’est-à-dire le DTP.
Le ministre ayant refusé, ils ont saisi le Conseil d’État.
La Décision du CE du 8 février 2017 ouvrait ainsi la voie de l’extension vaccinale en concluant:
« …à défaut d’élargissement par la loi de l’étendue des obligations vaccinales, le ministre chargé de la santé prend des mesures ou saisit les autorités compétentes en vue de l’adoption de mesures destinées à permettre la disponibilité de vaccins correspondant aux seules obligations de vaccinations antidiphtérique, antitétanique et antipoliomyélitique… »
Le passage de main entre ministres de la santé du relais vaccinal
Malheureusement pour Marisol Touraine, son mandat n’aura pas suffit pour que soit votée , durant celui-ci, la loi d’extension de l’obligation vaccinale pour laquelle elle a tant œuvré, mais en bonne joueuse, elle a transmit le relais à son successeur, le plus gros du travail ayant été fait.
Forcément Agnès Buzyn, Ministre de la santé du Gouvernement actuel, ne pouvait qu’aller en ce sens, ne serait ce qu’au vu de son Curriculum Vitae:
De 2009 à 2011, elle était au conseil d’administration des groupes pharmaceutiques Novartis et Bristol-Meyers Squibb…et puis elle est la ministre du Président Macron, lui même très proche du président de Sanofi, Serge Weinberg.
Le mépris de leur dite « Démocratie » : Les circonstances de l’adoption de la loi d’extension de l’obligation vaccinale :
Ainsi, l »extension de l’obligation vaccinale fait l’objet de l’article 49 de la Loi de financement de la sécurité sociale pour 2018.
Il faut rappeler que sur les 577 députés et 348 sénateurs, seule une soixantaine par chambre ont honoré de leur présence l’hémicycle pour voter, à la quasi unanimité, une loi qui concerne la totalité des français.
Pas de débat, quelques invectives seulement, ça et là , mais les petits soldats parlementaires du gouvernement Macron ont bien fait le boulot, ils ont voté OUI à cette loi et pour ce qui nous concerne à l’article 49 du Chapitre I « Dispositions relatives à la prévention » du Titre IV « Dispositions relatives à la branche maladie »
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2017/12/30/CPAX1725580L/jo/texte
Cet article 49, ajoute aux 3 vaccins (DTP) jusque là obligatoires, 8 autres vaccins, rendant ainsi obligatoire la quasi totalité du calendrier vaccinal, qui ne constituait jusqu’à présent qu’une recommandation du très controversé Comité Technique des Vaccinations aujourd’hui transféré à la Haute Autorité de Santé (http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=588).
Il convient de rappeler que la grande majorité de ses membres (CTV) ne sont pas exempts de conflits d’intérêt, notamment son Président Daniel Floret et sa vice présidente Odile Launay.
Pénalisation du refus et aggravation de la peine : Tour de passe passe juridique
Outre l’augmentation délirante du nombre de valences à injecter à des nourrissons, l’article 49 prévoit la suppression des sanctions spécifiques sur le refus de vacciner en abrogeant l’article L3116-4 du Code de Santé Publique.
Cet article prévoyait 6 mois de prison et 3750 euros d’amende pour « refus de se soumettre aux obligations de vaccination ».
Rappelons qu’en droit, la règle spécifique l’emporte sur la règle générale.
Celle-ci ayant été abrogée par la Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2018, c’est désormais l’article plus général du Code Pénal qui s’applique (Article 227).
Ce dernier prévoit 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende pour « soustraction (des parents) aux obligations légales».
Pandémie, épidémie…Pourquoi un tel empressement?
L’empressement des autorités gouvernementales à étendre la vaccination obligatoire laisserait penser qu’une épidémie le justifie.
Mais non! Aucune épidémie ou pandémie ne justifient pourtant une telle extension.
Plus étonnant encore, il semble que cette frénésie vaccinale ne se limite pas à la France mais suit une planification à l’échelle mondiale, sans plus d’épidémie à déplorer.
Si cela avait été le cas, le niveau d’alerte de l’OMS aurait été lancé et il se serait même substitué aux institutions sanitaires des pays adhérents pour prendre les mesures nécessaires, nul besoin de loi!
Force est de constater cependant que l’épidémie n’est ni le prétexte ni l’argument puisque le but est d’instaurer ces obligations sur le long terme et l’instrument législatif inscrit cette mesure pour une durée indéterminée.
Il est même question pour des pays dépourvus d’obligation vaccinale, d’en ériger une avec peu ou prou le même nombre de vaccins qu’en France.
(Italie, Suède, Allemagne – ces deux derniers n’ayant aucune obligation vaccinale ont refusé de se plier à en ériger une).
Les protagonistes de cette extension de l’obligation vaccinale et toutes les campagnes de communication qui la servent utilisent l’argument qu’on meure encore aujourd’hui de la rougeole par défaut de « couverture vaccinale » suffisante.
Pourtant depuis 2008, on comptabilise en France, 10 cas de décès des suites d’une rougeole et non 10 par an comme aimerait nous le faire croire Agnès Buzyn, des tremolos dans la voix.
Il s’agissait, selon l’Institut de Veille Sanitaire (INVS), de dix personnes tous âges confondus, dont un enfant et deux adolescents, parmi lesquels, au moins 7 d’entre eux souffraient de pathologies graves et/ou étaient immuno-déprimés.
Se pose alors la question d’intérêts financiers.
Des enjeux financiers avant tout
Les enjeux financiers sont colossaux.
Il suffit de faire un calcul très simple au niveau national.
On compte environ 800 000 naissances par an.
Voyons également le calendrier vaccinal et les vaccins obligatoires à compter du 1er janvier 2018.
Vus les vaccins combinés, il faut compter 10 injections entre 2 et 18 mois. 10 injections représentant 29 vaccins, rappels compris.
Infanrix Hexa: 6 valences (Diphtérie,Tétanos,Polio, Haemophilus IB, Coqueluche, Hépatite B) – 3 injections avant 18 mois
Prévenar 13 : 13 souches (Pneumocoque) – 3 injections avant 18 mois
Neisvac : Méningocoque – 2 injections avant 18 mois
Priorix : 3 valences (Rougeole-Oreillons-Rubéole) – 2 injections avant 18 mois
Voici les prix des vaccins obligatoires maintenant:
Infanrix Hexa (GSK): 38,76€ / vaccin
Prévenar 13 (Pfizer): 55,22€/ vaccin
Neisvac (Pfizer) : 22,45€ / vaccin
Priorix (GSK) : 13,65€ / vaccin
Lorsqu’on fait le calcul du nombre d’injections par le prix de chaque injection et par enfant entre 2 et 18 mois, on arrive à un total pour le moins conséquent auquel il faut ajouter le prix des visites pédiatriques privées voire hospitalières et des traitements antalgiques prescrits qui s’ensuivent:
Infanrix Hexa (GSK) : 38,76€ / vaccin X 3 injections = 116,28€
Prévenar 13 (Pfizer): 55,22€/ vaccin X 3 injections = 165,66€
Neisvac (Pfizer) : 22,45€ / vaccin X 2 injections = 44,90€
Priorix (GSK) : 13,65€ / vaccin X 2 injections = 27,30€
TOTAL = 354,14€ / enfant entre 2 et 18 mois
Alors oui, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, ne pouvait que reconnaître dans une interview accordée au journal Le Parisien, que les industriels allaient gagner de l’argent avec cette mesure. Il faut compter, disait-elle en une augmentation de 110 à 120 millions d’euros avec cet élargissement.
C’est dire le poids du vaccin dans nos politiques de santé publique.
Le syndicat des professionnels du médicament, le LEEM, le reconnaît volontiers:
« l’industrie du vaccin est un enjeu politique, stratégique de première importance, acteur clé de la compétitivité globale européenne… » 271 vaccins seraient par ailleurs en développement. http://www.leem.org/quel-est-poids-de-l-industrie-du-vaccin-0
A la question d’un Docteur en pharmacie (Mr Serge Rader), lors d’une conférence de presse le 5 janvier sur la responsabilité qui lui incombera de voir se multiplier les accidents post vaccinaux d’une telle fréquence de vaccins sur le corps de nourrissons, Agnès Buzyn détourne la question et s’auto congratule avec cynisme des vies qu’elle aura sauvées grâce à cette mesure et pour lesquelles elle ne sera pas remerciée.
D’ailleurs, est il prévu une clause de responsabilité en cas d’accident post vaccinal dans la LFSS (Loi de Finances de la Sécurité Sociale)?
Impact de l’extension vaccinale sur la santé de nos enfants
La question semble ne même pas devoir se poser tant cette science est en odeur de
sainteté….pourtant:
…C’est omettre de dire qu’aucune étude n’est faite de l’impact sur les bébés d’une telle multiplicité de vaccins.
Dire d’un vaccin qu’il est sans danger est une affirmation péremptoire, dire d’une dizaine de vaccins qu’ils sont sans danger semble être une volonté de nuire.
….C’est faire peu cas des notices propres à ces vaccins qui énumèrent, pour chacun, des effets indésirables mais possibles comme la méningite, l’encéphalite et le décès.
…C’est mépriser aussi les centaines d’études indépendantes faites au niveau mondial sur la toxicité des vaccins, de leur excipients et adjuvants, de leurs effets secondaires et du lien de corrélation existant avec des maladies qu’on attribue par confort à la génétique.
https://www.youtube.com/watch?v=0NV…
Jamais ces termes n’ont été autant prononcés auprès de parents: maladie génétique, maladie orpheline…
Jamais autant de parents n’ont été accusés de secouer leur bébé comme si l’hystérie et la violence envers son bébé étaient les symptômes anthropiques de notre modèle actuel de société .
https://rendeznousnotrebebe.wordpress.com/
Pourtant, sur ce point précis quelques scientifiques tentent de nous alerter sur le fait que l’hématome sous dural, symptôme (parmi d’autres) du syndrome du bébé secoué est un effet secondaire probable d’une vaccination.
…C’est oublier aussi qu’il n’est rapporté à la pharmacovigilance qu’1 à 10% des effets secondaires graves, ce qui relativise largement la fameuse balance bénéfices/risques.
http://www.leem.org/sites/default/files/pharmacovigilance.PDF (sur le médicament en général)
…C’est mentir sur l’innocuité de l’adjuvant aluminique et négliger les dernières études des Pr Gherardi et Authier qui ont été présentées à l’Agence du médicament.
La Présidente du Conseil Scientifique a même estimé qu’elles « ont permis de faire avancer la recherche sur le sujet des adjuvants aluminiques. »
L’un des experts externes à l’Agence a précisé que cette étude permet « de progresser considérablement dans la compréhension du mode d’action des adjuvants aluminiques et des mécanismes de leurs éventuels effets secondaires. »
…C’est être aveugle que de refuser de voir le nombre d’associations de victimes créées (E3M, LNPLV, ALIS, EPLV…), de groupes Facebook, de blogs, de sites internet qui ont en commun le combat contre une médecine autoritaire qui tend à imposer par la coercition et la menace un acte invasif et répété sur son enfant.
…C’est aussi masquer le nombre croissant d’actions en justice ouvertes par des victimes de la vaccination ou leurs proches.
…C’est user de culpabilisation que d’affirmer que les non vaccinés représentent un danger pour les autres.
Cet argument est une hérésie scientifique ainsi que le vulgarise très bien l’immunologiste Tetyana Obukhanych:
« Les vaccins recommandés ne peuvent empêcher la transmission de la maladie soit parce qu’ils ne sont pas conçus pour prévenir la transmission de l’infection (ils visent plutôt à prévenir les symptômes), soit parce qu’ils sont destinés à des maladies non transmissibles. »
https://www.nexus.fr/video/sante/non-vaccines-ne-presentent-risque-collectivite/….
Notons à ce propos, que la résurgence de la coqueluche dans les années 90 aux États-Unis a immédiatement suivi l’introduction du vaccin anticoquelucheux acellulaire.
Enfin, il faut garder à l’esprit que si on appliquait à la vaccination (efficacité et innocuité) les mêmes critères élaborés pour autoriser une autorisation de mise sur le marché (AMM) d’un médicament (essai randomisé en double aveugle avec une hypothèse primaire clairement énoncée), en général les vaccins n’obtiendraient pas d’AMM.
Retrouvez notre conférence organisée le 10 février 2018 à Nice sur le sujet en vous inscrivant via le lien ci-dessous :
Mots-clefs : Conférence, Culture Populaire, nice, Obligation Vaccinale, Pasteur, Sanofi, Vaccination, Vaccins